Nous vous communiquons les résultats de l'enquête menée en septembre dans les maisons et centres de santé visant à recenser les initiatives sur les territoires pour faire face à la vague épidémique durant les mesures de confinement.
- 343 structures ont été incluses dans la 1ère vague d’enquête (249 MSP, 94 CDS) et 340 dans la 2ème (263 MSP, 77 CDS).
- 73% des répondants de la vague 1 ont également répondu à la vague 2.
- Au total, chaque échantillon représente environ 20% des structures pluriprofessionnelles en soins primaires en France.
Les structures répondantes étaient réparties sur l’ensemble du territoire, même si certaines régions étaient surreprésentées. Elles étaient ainsi très diversement touchées par l’épidémie de Covid-19. Dans la 1ère vague d’enquête, 24% des structures incluses étaient implantées dans un département connaissant un excès de mortalité exceptionnel par rapport à l’année précédente témoignant d’une circulation très active du virus, alors que 45% étaient à l’inverse implantées dans des départements ne connaissant aucun excès de mortalité par rapport à l’année précédente.
La plupart des structures avait mis en œuvre, dès le début du confinement, des procédures organisationnelles spécifiques à la gestion de la crise sanitaire (cellule de crise pour 67%, procédure de diffusion de l’information au sein de l’équipe pour 83%). La majorité avait maintenu ou augmenté l’accessibilité physique et téléphonique de leur structure (71%), adapté l’accueil physique pour les patients Covid (95%), et environ un tiers (34%) avait protocolisé le suivi des patients fragiles non Covid.
En vague 1, 95% des structures déclaraient accepter de prendre en charge des patients dont le médecin traitant n’était pas au sein de la structure.
La majorité des structures déclarait à la fois un impact financier de la crise sanitaire, et une diminution de leurs ressources humaines.
De nombreuses structures déclaraient dès le début du confinement avoir trouvé des solutions innovantes pour faire face aux problèmes rencontrés, notamment concernant la pénurie de matériel et le manque de personnel. 80% des structures déclaraient en fin de confinement avoir augmenté leurs coopérations avec des partenaires externes, notamment avec les autres acteurs des soins primaires de leur territoire.